Organisation
CHEOPS est la première petite mission sélectionnée par l’ESA (Mission S pour « Small ») du programme: Cosmic Vision 2015-2025.
L’ESA finance essentiellement les coûts de lancement et un soutien à l’organisation du projet. Des pays membres assurent le développement et l’architecture sous la responsabilité de la Suisse. Les miroirs du télescope sont italiens, le déflecteur est belge, l’unité de traitement des données et le logiciel de vol sont autrichiens, le radiateur est hongrois et le plan focal, assemblé en Allemagne, est équipé d’un capteur CCD anglais. L’ESA se charge également de l’intégration, de la vérification et des tests du satellite qui est mis en orbite par un lanceur Soyouz depuis le centre spatial guyanais.
Le consortium est en charge de la fourniture de l’instrument (télescope et plan focal), du centre des opérations scientifiques (SOC), du centre des opérations spatiales (MOC), et du centre de données. Chaque pays est représenté par deux chercheurs cumulant à la fois une expertise scientifique et instrumentale. Deux membres de l’équipe CHEOPS de l’ESA seront également invités en tant qu’observateurs au consortium.
Le consortium définit 80% des cibles à étudier, et les 20 autres pourcents sont ouverts à appel d’offre pour toute la communauté scientifique. Les propositions sont sélectionnées selon leur intérêt scientifique par le PI et un comité d’allocation du temps, nommé par l’ESA mais indépendant.
Une fois le satellite placé en orbite, l’exploitation scientifique sera coordonnée en Suisse par l’université de Berne. Le consortium mené par l’Institut de physique de Berne fédère des instituts de recherche de 10 autres états membres de l’ESA : Autriche, Belgique, France, Allemagne, Hongrie, Italie, Portugal, Suède, Espagne et Royaume-Uni.

Structure du projet CHEOPS. Crédits : ESA, 2013